C’est la consternation et la colère au lycée professionnel René Cassin dans le 16ᵉ arrondissement de Paris.

Le 4 juillet, les 60 professeurs et les 400 élèves ont appris qu’ils devraient quitter les lieux dès septembre sur ordre de la Mairie de Paris. A deux mois de la rentrée !

Que vont faire ces jeunes ? Que vont-ils devenir eux qui pour la plupart viennent de milieux défavorisés et cherchent à s’en sortir en se préparant à un métier ?

M. Patrick Bloch, adjoint de Mme Hidalgo à l’Education, justifie cette expulsion par la nécessité de reloger les enfants de l’école Murat qui menace de s’effondrer. Pourtant, depuis des années, les parents alertent la Mairie sur vétusté de Murat mais rien n’a été fait. Ce type de situation peut être géré en amont.

Il s’agit donc bien de fermer spécifiquement le lycée Cassin.

Laisser les écoles se délabrer et en profiter pour virer 400 lycéens, c’est le vrai visage du budget d’austérité adopté par Mme Hidalgo et la majorité municipale dans le cadre de la contractualisation avec l’Etat donc avec le gouvernement Macron.

Les enfants de Murat doivent avoir le droit à l’instruction en toute sécurité. Les lycéens de Cassin doivent avoir le droit de poursuivre leur cursus et de passer leur diplôme. Ils ont le droit à un avenir !

Les enseignants et parents du collectif « Sauvons Cassin » ont raison de dire :
« Ne cassez pas Cassin,
rebâtissez Murat ! ».

Mme Hidalgo, mesdames et messieurs les conseillers de Paris, n’expulsez pas les 400 élèves du lycée professionnel René Cassin !

Le POID se prononce pour :

• Le maintien des 400 élèves et 60 professeurs dans le lycée Cassin,

• Non à toute expulsion !

• Relogement immédiat et sécurisé des enfants de l’école Murat !