1871 : la Commune de Paris réduit le temps de travail 2021 : Hidalgo et sa majorité PS-PCF-EELV-Génération.s veulent l’augmenter !

Les travailleurs parisiens proclamaient la Commune de Paris le 18 mars 1871. 150 ans plus tard, les travailleurs de la Ville de Paris sont contraints de faire grève contre le projet de la majorité municipale PS-PCF-EELV-Génération.s de leur supprimer huit jours de congés, en application de la loi Macron-Dussopt dites de transformation de la Fonction publique.

150 ans après, les Communards de 2021, ce sont les éboueurs, les agents de ménage, les puéricultrices, les jardiniers et employées, qui revendiquent « Pas une minute de plus ! ». Par leur grève avec leurs syndicats, ils ont commencé à imposer des reculs à leur employeur « de gauche », contraint de restituer trois jours.

« Hidalgo recule, pas nous », « Maintenant, ce sont les huit jours qu’il faut arracher », « Le mandat demeure : pas une minute de plus ! Unité, unité à tous les niveaux ! » disaient les grévistes de nouveau le 27 mai, après quatre journées de grève massive le 4 février, le 9 mars, le 13 avril, le 25 mai. Ils ont raison !

La Commune de Paris, c’est le décret du 20 avril 1871 qui réduit le temps de travail. Hidalgo et sa majorité PS-PCF-EELV-Génération.s, c’est l’inverse. Pire, le 25 mai, la police a verbalisé les manifestants devant l’Hôtel de Ville, fait deux blessés et arrêté deux grévistes. Le comité des syndicats CGT de la Ville de Paris a demandé « à Mme Hidalgo, à M. Guillou de faire cesser immédiatement cette répression ».

La répression contre les grévistes ce 25 mai, c’est Versailles.

Appliquer la politique de Macron et réprimer, ce n’est pas la Commune de Paris. La Commune de Paris, c’est le gouvernement de la classe ouvrière, c’est l’unité ouvrière pour chasser les Versaillais d’hier et d’aujourd’hui.

Pour chasser Macron, sa politique et la Ve République, pour la confiscation des milliards versés aux capitalistes licencieurs depuis le vote unanime de l’Assemblée nationale du 19 mars 2020 et leur affectation aux hôpitaux, aux écoles et aux besoins de la population, le POID appelle à une manifestation nationale le 5 juin à Paris (14 heures, place de la Nation).