Le 10 janvier, le bailleur social RIVP, présidé par un adjoint de Mme Hidalgo et dont le capital est majoritairement détenu par la Mairie de Paris a envoyé un courrier à 15000 familles pour les informer du doublement du prix du gaz. L’augmentation est en moyenne de 480 euros par an et par foyer !
La RIVP prétexte une rupture de contrat de son fournisseur de gaz l’ayant contrainte à faire appel à un autre fournisseur alors que les tarifs du gaz ont été multiplié par six.
Les familles des quartiers populaires sont déjà victimes de l’insalubrité des logements, des expulsions, du chômage et de l’augmentation générale du coût de la vie. Elles ne sont pas responsables de la privatisation du gaz. Ce n’est pas à elles de payer !
Dans ce même courrier, la RIVP assure qu’elle « engagera toutes les actions à sa disposition pour faire supporter in fine au fournisseur qui a cessé d’exécuter son contrat les conséquences de sa décision et reversera à ses locataires les sommes qu’elle compte obtenir en compensation. » En résumé, n’ayons crainte, demain tout ira mieux. Des promesses… en attendant, il faut payer !
Mme Hidalgo et sa majorité sont les seuls décideurs, ils sont les seuls responsables. Alors, que la Mairie prenne en charge la hausse des prix !
Et que l’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent. Le 19 mars 2020, le gouvernement et l’Assemblée nationale ont accordé 343 milliards d’euros aux capitalistes avec les votes des députés de « gauche ». Ces 343 milliards sont aujourd’hui devenus 600 milliards.
Les comités parisiens du POID – qui mènent campagne pour la restitution de ces 600 milliards – appellent les travailleurs et jeunes à signer et à faire signer l’appel qui suit :
Comités POID de Paris 